C’est ainsi que, en 2019 Jean était venu à la rencontre de la maison d’édition, un énorme manuscrit sous le bras : la traduction intégrale d’un roman inédit de Sholem Aleykhem, Étoce dernieres vagabondes. ce dernier s’était lancé dans ce projet en hommage à ses parents, avec le désir de faire revivre des œuvres oubliées.
L’ouvrage aura reçu le prix Révélation traduction de la SGDL en 2020.
« Et c’est dans ce même élan que nous achevions de préparer ensemble, ce dernier y a quelques jours encore, la parution d’un autre monument inédit de la littérature yiddish : Les Gens de Godelbojits, de Leyb Rashkin », poursuit Le Tripode.
« Nous n’oublierons jamais l’intelligence et la générosité de Jean Spector, sa bonté. » Pour dernière volonté, ce dernier a demandé à ses proches de reprendre pour lui les mots de Sholem Aleykhem : « Que mon nom soit associé à des rires ou ne soit pas célébré du tout. » Que pourrions-nous ajouter ?
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