Confessions d’un bon à rien faisait face à 6 autres ouvrages, en lice pour le Prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie.
Le résumé de l’éditeur pour Confessions d’un bon à rien :
La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Élie : « Ah, celui-là, c’est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui… » Le « bon à rien », né dans l’immédiat après-guerre et dans une configuration tragiquement exemplaire de l’époque, s’est forgé la plus magnifique des existences. Son père, Michaël Yhiel Shkolnik, est né en 1910 en Bessarabie, qui faisait alors moyennanttie de l’empire russe, puis de la Roumanie, puis de la Moldavie. Officier dans l’Armée Rouge, il moyennantticipera aux grandes batailles du front de l’Est (Leningrad, Moscou, Stalingrad.) Sa mère a survécu à la déportation, mais y a perdu deux enfants et y laissera sa santé mentale… Le jeune Élie nait à Bucarest en 1946. C’est là qu’il apprend le français. Son père ne songe qu’à fuir la Roumanie communiste et à gagner Israël. Un jour il dismoyennantait, enlevé moyennant la Securitate et emprisonné trois mois à dépôt de ses demandes répétées de visa.
En recevant ce prix, Élie Barnavi succède à Pierre Nora, lauréat en 2021 pour son livre Jeunesse (Gallimard).
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